En attendant qu'un investisseur privé (Allo Quebecor) où que Harper évalue tous les coûts et les risques (les votes) que pourraient lui coûter une telle implication, rien de nous empêche de rêver. Pour ma part, dans ma tête de designer graphique, depuis la toute première minute où j'ai entendu parler du retour des Nordiques, je pense au logo et au nom que pourrait désigner la franchise, voir l'institution.
------------------------------------------ retour dans le passé...
Le nom d'équipe «Les Nordiques», est annoncé en mars 1972 pendant une conférence de presse au restaurant Le Vatel, à Charlesbourg. C'est Roger Gingras (17 ans à l'époque) qui remporte le concours organisé par les «Sportifs du Québec» pour trouver l'emblème de l'équipe. L'igloo en forme de «n» minuscule avec un bâton et une rondelle ainsi que les lignes et cercles rouges et bleus, qui font référence à la surface de la glace, est rapidement devenu le symbole d'une nation.
L'uniforme des Nordiques fera l’objet de plusieurs modifications durant les quatre premières saisons dans l'AMH. Bleu poudre pour la saison inaugurale, ensuite chandails blanc avec les culottes rouge pour les match au Colisée et bleu foncé pour porter à l'étranger. L'année suivante, c'est l'apparition sur chaque épaule de la fleur de lys, gracieuseté du ministère du Tourisme du Québec, qui a versé quelques milliers de dollars aux Nordiques! On ajoutera ensuite 8 fleurs de lys au chandail, littéralement représentatif du drapeau du Québec.
Les réactions se font entendre dans l'ouest du pays, qui pleurent l'association du chandail fleurdelisé au mouvement indépendantiste québecois. Les entraîneurs des Nordiques, Michel Bergeron et Maurice Filion vont même jusqu'à affirmer suite à quelques décisions douteuses des arbitres : «Ces gars-là viennent de l’Ontario ou de l’Ouest, notre chandail inspiré du drapeau du Québec doit les offenser sans qu’ils ne s’en rendent compte1…». Quoi qu'il en soit, l'uniforme tel quel tient le coup jusqu'en 1994-95.
Les tendances dans la LNH viennent à changer, les uniformes se modifient avec des logos menaçants et des couleurs plus sombres. Québec se résigne que quelques années après, lors d'une annonce en mars 1995, à dévoiler un nouveau logo et un nouvel uniforme pour la saison 1996-97. L'igloo sera remplacé par une tête de husky aux couleurs plus modernes, soit turquoise, bleu foncé, argent et noir. On décide de garder les fleurs de lys sur les épaules. Finalement, cet uniforme ne sera jamais porté car l'équipe déménage au Colorado deux mois plus tard.
Les réactions se font entendre dans l'ouest du pays, qui pleurent l'association du chandail fleurdelisé au mouvement indépendantiste québecois. Les entraîneurs des Nordiques, Michel Bergeron et Maurice Filion vont même jusqu'à affirmer suite à quelques décisions douteuses des arbitres : «Ces gars-là viennent de l’Ontario ou de l’Ouest, notre chandail inspiré du drapeau du Québec doit les offenser sans qu’ils ne s’en rendent compte1…». Quoi qu'il en soit, l'uniforme tel quel tient le coup jusqu'en 1994-95.
Les tendances dans la LNH viennent à changer, les uniformes se modifient avec des logos menaçants et des couleurs plus sombres. Québec se résigne que quelques années après, lors d'une annonce en mars 1995, à dévoiler un nouveau logo et un nouvel uniforme pour la saison 1996-97. L'igloo sera remplacé par une tête de husky aux couleurs plus modernes, soit turquoise, bleu foncé, argent et noir. On décide de garder les fleurs de lys sur les épaules. Finalement, cet uniforme ne sera jamais porté car l'équipe déménage au Colorado deux mois plus tard.
------------------------------------------ retour en 2010...
Si l'équipe renaît à Québec, les dirigeants oseront-t'il remplacer le nom de la franchise pour la dissocier de son passé ? Sortiront-t'il les maquettes du grenier réalisées pour la saison 1996-97 ou préfèreront-t'il rajeunir le symbole d'une nation de 23 saisons de hockey ?
Je crois que le sujet mérite d'être approfondi, mais pour ma part, je rêve de ce mandat et du retour des Nordiques...
Je crois que le sujet mérite d'être approfondi, mais pour ma part, je rêve de ce mandat et du retour des Nordiques...
1. La Presse, 14 février 1991, p. S5.
notes tirées du site : histoirenordiques.ca/souvenir04.html
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